jeudi 16 juin 2011

Feeling Hot Hot Hot!!!

Nous revoilou, les petites pupuces (enfin... les petites 'mimis plutôt) et moi, pour vous donner des nouvelles. Et, quelles nouvelles!

Après deux mois de séjour sous les combles de notre appartement, à une température souvent proche des 28° (... oui.... je souffre... mais, c'est pour la bonne cause...), il est temps de retrouver leur place initiale au rez-de-chaussée, dans notre salon, où les températures ne dépassent jamais les 25°, environ. 
Les voilà bien éveillées, maintenant, et extrêmement goulues. Elles mangent, elles mangent. Je les nourris, je fais des tests de nourriture, je m'éclate...

Le test du petit-pois d'ailleurs: Pas très concluant. La pulpe du pois les intéresse, mais pas la cosse. Sauf que le légume sèche très vite et devient rapidement inintéressant.
Un franc succès pour: les larves séchées de moustique.
Un sans faute également pour le criquet séché, qu'elles avaient refusés tout l'hiver, mais sur lequel elles sont restées à le dépiauter durant 2 jours et 2 nuits.

Et, de l'action! Encore, de l'action! Mc. Flurry continue de pondre. Les protéines fournies sont extrêmement bénéfiques (et essentielles) au développement du couvain. J'ai croisé quelques imagos, mais pas de cocons. Je ne sais pas ce qu'elles en font... (Une idée?)
J'ai même assisté à la ponte d'un œuf en direct live, en ayant été saisir ma loupe au moment-même où sa majesté a fait "plop". Puis, direct, une ouvrière a récupéré l'oeuf tombé et est partie le déposer au fond du nid. 

Que d'émotions, disais-je...

Elles ont même subi un grand nettoyage. Il m'a fallu une bonne heure pour bien nettoyer l'intérieur du nid au coton-tige et à l'eau chaude, mais on y voit plus clair, malgré certains endroits qui resteront sombres.
Je continue de me creuser la tête pour un achat d'APN avec objectif macro. Ça me tente de plus en plus, mais je ne souhaite pas investir énormément. Je suis preneuse de bons plans, alors, n'hésitez pas!

vendredi 6 mai 2011

13 ... Malheur à vous!


Aujourd'hui, est un jour douloureux pour nous tous.

La mort vous a emportées, vous qui aimiez la vie. Comment vous dire ma tristesse de vous voir partir? La vie a perdu son goût de miellat sucré... Notre deuil ne sera pas long car vous serez vite remplacées. Votre mère, vos soeurs et vos éleveurs vous disent adieu. Votre cercueil est un bout de Sopalin qui vous emmène là où il fait beau, au pays de vos ancêtres. Votre mort nous enseigne que les erreurs arrivent, quand on débute en myrméco', et que rien n'est acquis. Merci d'avoir été celles que vous avez été pour la colonie.

Snif...

Sitôt réveillées, et de plus en plus actives, voilà que je me fais avoir comme une bleue. J'étais contente de voir que la colonie appréciait autant la pâtée pour chat... C'était sans compter l'humidité de cette nuit, qui en a profité pour liquéfier le tout et en engluer dedans... sans que je puisse rien faire pour les sauver...
J'ai tout tenté pour les ressusciter au petit matin, mais rien n'y a fait... Au total, 13 ouvrières se sont laissées bernées, chacune leur tour, par cette nourriture si appétissante.

Nous avons dit quelques mots pour elles, avant de les laisser être portées par le vent dans le jardin...

La prochaine fois, je saurai quoi faire, je ne referai pas cette erreur. Un abreuvoir plus petit, du coton pour absorber le liquide... tout sera prévu.
Et, je n'ai plus qu'à patienter que la gyne se mette à rattraper le retard.

13, le chiffre qui est, effectivement, porteur de malheur pour cette petite colonie. Mais, qui reste formateur pour moi, qui saurais quoi faire la prochaine fois.

vendredi 15 avril 2011

C'est le printemps!

Eh oui, eh oui! Enfin, le printemps! Alors, me revoilà!
Après plusieurs mois passés à dormir, les petites fourmis sont sorties de leur période d'hivernage, pour la plus grande joie de leurs propriétaires.

Voici quelques temps déjà que je me posais la question:" Vont-elles se réveiller un jour, ou bien est-ce déjà la fin de ma colonie?". J'hésitais même à me lancer dans une installation de chauffage afin de leur permettre de se développer plus rapidement et de retrouver des températures favorables à ce développement.
Finalement, j'ai usé de stratégie en me servant tout bêtement de la chaleur naturelle qui émane de mon super appartement: autrement dit, de la chaleur à crever que nous avons sous les combles... Il faut au moins que ça serve à quelqu'un, non?
Après quelques heures passées dans notre chambre, c'est reparti! La colonie est de nouveau en marche! Et, rien ne pourra l'arrêter!

Alors, sus aux mites, aux mouches, aux liquides sucrés et aux mixtures protéinées!!! C'est parti, mon kikiiiiii!!!

Déjà, en quelques heures, c'est une température de 25° qui les a réveillées. Elles ont commencé à être plus actives dans les galeries, à s'agiter, à sortir un peu. Ensuite, elles ont décidé de se créer une nurserie, donc elles ont de suite installer tous les œufs et les larves dans la chambre d'à-côté. Sa Majesté, bien sûr, s'étant également réveillée de son long sommeil, a rejoint sa future progéniture dans la pièce annexe.
Ça fait plaisir de les voir s'affairer de nouveau.
Elles ont aussi procédé au débouchage de l'entrée du nid, puisqu'elles s'étaient réellement calfeutrées pour l'hiver. Ainsi, quelques déchets sont apparus dans l'aire de chasse, et elles se nourrissent à nouveau.

Je vais, dès à présent, pouvoir reprendre mes séances photos pour partager tout ça avec vous.

Contente de vous retrouver, en tous cas!

lundi 27 décembre 2010

Le Père-Noël et les fourmis



Jadis, quand le père Noël passait par les cheminées on pouvait parfois le surprendre. Quelques uns s’en souviennent encore. Mais les antennes de télévision envahirent les toits.

" - On ne peux plus atterrir. Ca devient impossible ! " s’exclama Scrogneugneu. Scrogneugneu, c’est le renne du père Noël. En pénétrant dans une cheminée, le père Noël s’aperçut qu’elle avait été murée. Un poste de télévision l’avait remplacée.

" - Ca devient impossible ! " s’exclama le père Noël qui dut trouver un autre moyen pour livrer ses jouets. Il essaya de passer par les fenêtres. Plusieurs fois il failli tomber.

" - Si j’étais toi, lui dit Scrogneugneu, je passerai par les portes. C’est moins dangereux.

- Ca c’est pas bête " dit le père Noël qui en avait assez de jouer les acrobates. Mais certaines personnes le prirent pour un vendeur de savonnettes et d’autres pour un cambrioleur. Il chercha une autre solution et crut l’avoir trouvée en passant par les vide-ordures.

-" Tu sens le vieux chou-fleur. C’est insupportable ! " ronchonna Scogneugneu qui l’attendait près des poubelles. C’est vrai qu’il sentait mauvais le père Noël. Il décida alors de rapetisser afin de pouvoir passer par des lavabos.

- " Je suis mouillé et je m’enrhume dit le renne.

- Moi aussi dit le père Noël. Ca suffit ! " s’énerva le Père Noël.

Un peu plus tard, s’étant perdu dans les canalisations, ils débouchèrent dans une baignoire. Il s’y trouvait déjà une souris. Epuisée, elle n’arrivait pas à remonter les parois. Le père Noël l’aida à sortir. La souris, une fois sortie, s’étonna de la taille du père Noël qu’elle croyait beaucoup plus grand. Il lui expliqua pourquoi il avait été obligé de rapetisser.

- " Et pourquoi ne pas vous servir de nos galeries ? " proposa la souris.

Nous avons des trous partout et au moins vous serez au sec. "

Le roi des souris accepta sans problème, il lui prêta même des souris pour tirer le traîneau. Mais il n’avait pas pensé aux chats.

Un soir, alors que le père Noël attendait que le chat s’endorme il fut abordé par une fourmi qui s’étonna elle aussi de la taille du Père Noël. Il dut encore une fois raconter son histoire.

- " Mais pourquoi ne pas utiliser nos galeries ? " dit la fourmi.

La reine des fourmis exigea deux tonnes de miel et huit cents pots de confiture de fraise. Elle était très gourmande.

- " Et comment font les enfants pour retrouver des jouets devenus aussi petits ? " demanda la fourmi.

- " Ne craignez rien, les jouets reprennent leur taille normale dès mon départ "

Le père Noël retourna chercher Scrogneugneu et ils rétrécirent un peu plus.

C’est pourquoi aujourd’hui on ne voit plus le père Noël.


Philippe Corentin


dimanche 21 novembre 2010

Viens chez moi, j'habite chez une fourmi

Voici les dernières nouvelles de l'installation de la colonie.

Hier soir, elles avaient commencé à investir la nouvelle galerie:

On distingue très bien la gyne, les ouvrières et le couvain.









Et, sans surprise le lendemain. Elles sont forcément allées au plus profond.


Les voilà installées, bien au chaud, dans leur petit nid...


Snif... c'est beau!

Les demoiselles du déménagement, Acte 3

Les Biorama de chez fourmis.fr sont bien faits. Sauf les bouchons qui permettent de boucher certaines entrées des galeries!
Déjà, ils en livrent un seul avec le biorama, alors qu'il en faudrait au moins deux, si l'on veut boucher 2 accès sur les 3 galeries disponibles. Une petite colonie n'a pas besoin d'autant d'espace. Il faut pouvoir agrandir leur espace au fur et à mesure des années, et donc, ouvrir une nouvelle galerie uniquement lorsque cela est nécessaire.
Du coup, je ne comptais pas proposer les 3 galeries à ma colonie, mais seulement une: la plus grande; et garder les deux petites pour plus tard (beaucoup plus tard).

Alors, j'ai bouché une entrée avec le bouchon livré avec le biorama, puis j'ai bouché l'autre entrée avec un protège-oreille (super efficace au passage). Puis, j'ai laissé la galerie que j'avais choisie ouverte, pour que les fourmis puissent emménager.Les premières ouvrières ont commencé à la visiter. Sauf, que je me suis rendue compte que d'autres avaient réussi à passer en-dessous d'une autre galerie que j'avais bouchée avec le bouchon de fourmis.fr. Et, finalement, c'est elles qui ont choisi cette galerie-là, plus petite, et elles y sont toutes allées, en file indienne.
Du coup, j'étais morte de rire, et j'ai du changer mes plans. J'ai enlevé le bouchon, qui finalement, ne servait à rien. Puis, j'ai fermé la troisième galerie délaissée avec un autre protège-oreille, vu que le bouchon livré avec le biorama ne sert visiblement à rien...

Les voilà donc, en train de se suivre, à la file indienne, vers l'entrée de la galerie.

Suivie de la gyne, qui s'est hâtée de les rejoindre.

Les dernières ouvrières sont allées récupérer les œufs.

Les demoiselles du déménagement, Acte 2

Voici toutes les étapes du déménagement de la colonie, vers la fourmilière.

J'ai du humidifier le biorama, cinq heures avant le déménagement. Donc, j'ai rempli le bas de la fourmilière avec de l'eau, grâce à une seringue. Il suffit d'insérer la seringue par un petit orifice prévu à cet effet. Cela permet au nid d'avoir un niveau d'humidité optimal pour les fourmis.

Ensuite, j'ai réuni tout mon matériel, et j'ai commencé à désassembler l'ancien nid de son tuyau de raccordement vers l'ADF et de son tube. J'ai enlevé les déchets accumulés dans l'entrée. Les fourmis ont commencé à se rassembler vers le fond du tube et à s'agiter (forcément...)

Et ensuite, c'est parti pour le déménagement "en force". Il a fallu que je me fasse violence, car je n'étais pas rassurée, j'avais peur de les traumatiser à vie ou de perdre des fourmis dans la bataille... Ou pire... de perdre la reine!

Donc, voilà. On tapote un peu le tube, et les ouvrières commencent à tomber dans le biorama, les unes après les autres, suivies des oeufs et des larves. Tant mieux, je n'ai pas eu à les récupérer avec un coton-tige!

Il ne manquait personne, à part la gyne, évidemment. Sa Majesté s'accrochait fermement au coton, à l'intérieur du tube. Il a fallu aller la déloger un petit peu, au coton-tige, pour qu'elle atterrisse sans encombre.

Bien heureusement, tous les œufs ont atterri au même endroit, ce qui a permis aux ouvrières de ne pas paniquer à les retrouver et de se réunir rapidement autour d'eux.
La gyne les a vite rejoins et, tandis que certaines ouvrières exploraient le nid, les autres s'affairaient autour de la reine et du couvain.

Une seule perte d'ouvrière fut à déplorer, durant ce déménagement. Juste une, mais bon... Beaucoup trop à mon goût. J'aurais préféré aucune, mais bon...

Suite et fin de l'évènement, au prochain épisode...

Les demoiselles du déménagement

Hier, nous avons procédé au déménagement de la colonie vers leur biorama. Et bien, figurez-vous que ce ne fut pas de la tarte!
Il a fallu d'abord déterminer de quelles manières nous allions procéder. Autrement dit: manière forte ou manière douce?

Depuis le démarrage de la colonie, j'ai toujours opté pour la manière douce. Mais, il a fallu que je me ravise, compte tenu de la baisse d'activité de la colonie.

Je vous laisse lire, tout d'abord, un extrait du B.A-BA Elevage de Fourmis, afin que vous compreniez mieux de quoi il retourne:

"Le principe du déménagement est le suivant: le nid à quitter doit avoir des conditions défavorables mais non mortelle à court terme et le nid d'emménagement doit avoir les conditions les plus idéales et favorables possible. Pour cela il vous faudra jouer à l'éleveur tortionnaire en induisant des conditions qui sont aux antipodes des conditions idéales de maintient de l'espèce que vous souhaitez faire déménager.
La colonie devra avoir un accès au nid d'accueil pour qu'elle puisse s'y installer. "

"Tout d'abord pour le déménagement d'une colonie en tube vous avez 2 solution:
-la méthode douce: attendre que la réserve d'eau soit épuisé . Il suffit pour cela de placer le tube de fondation dans l'ADF et de toujours humidifier le nid d'accueil en attendant l'épuisement de la réserve d'eau du tube. A noter que souvent la colonie déménagera avant même l'épuisement de la réserve d'eau.
-la méthode brusque: déménager de force en vidant si possible délicatement le tube (ouvrières , reine et couvain) dans l'ADF du nid d'accueil. Tapoter sur le tube pour les faire tomber.
"

Ce qui m'inquiétait aussi, c'était qu'elles avaient bien bouché l'entrée de leur nid avec des fibres de coton et des déchets, pour se mettre en diapause (hibernation). Et je ne souhaitais pas qu'elles commencent à me boucher les entrées des tunnels de la fourmilière, en récupérant ce qu'elles avaient dans le tube. J'ai donc décidé d'opter pour la manière brusque.
On voit bien, sur cette photo, comment elles ont bouché l'entrée du tube avec ce qu'elles ont trouvé. (cliquez sur l'image pour agrandir)

Donc, c'est parti pour l'explication du déroulement des opérations.

La suite, au prochain article!

samedi 6 novembre 2010

Comptine pour enfants



Voici, quelques photos d'une réalisation des enfants de la crèche où je travaille, afin d'illustrer une comptine qu'ils connaissent très bien.


La Fourmi


La fourmi m'a piqué la main

La coquine, la coquine

La fourmi m'a piqué la main

La coquine, elle avait faim


La fourmi m'a piqué la joue

La coquine, la coquine

La fourmi m'a piqué la joue

La coquine, elle veut un bisou


La fourmi m'a piqué le nez

La coquine, la coquine

La fourmi m'a piqué le nez

La coquine, elle voulait jouer


Vous pouvez écouter cette comptine en ligne, ici!




Maintenant, je vous lance un petit défi. A vous de faire ce petit travail!

Saurez-vous retrouver, sur les dessins des enfants, les détails anatomiques de la fourmi qui vous semble éloignés de la réalité, telle qu'elle est vraiment?

A vous de poster vos réponses en laissant un commentaire.

Bon courage!




mercredi 20 octobre 2010

Piège à cons


Votre attention, Mesdames et Messieurs!
Approchez! Approchez!

Laissez-moi vous présenter la plus stupide invention de tous les temps!

L'huile d'œufs de fourmis pour les poils superflus.



100 % original 100 % naturel 10 % efficace

Achetez le Tala Ant Egg, notre nouveau produit miracle! En cadeau, le bouquin: "Le charlatanisme, pour les nuls" (Édition 2010).

Comment prendre les gens pour des imbéciles? C'est simple!

J'espère que je trouverai réponse à toutes mes questions!
Ce sont des œufs qui en sont à quel stade d'évolution? De quelle espèce? Est-ce qu'on va se transformer en fourmi après l'application? (Un peu comme dans le film, La Mouche... sauf ... que ce serait La Fourmi... Rhaaaaa!)

Est-ce que je vais avoir des ailes qui vont me pousser dans le dos?
Ou peut-être vais-je devoir regarder tous mes amants mourir après l'accouplement?
Et puis, me mettre à pondre des œufs sans cesse, avec comme projet de coloniser la planète de mes enfants fourmis?
J'aurai des envies de miel toute la journée?

Le pire, c'est qu'il y a des gens qui y croient! En admettant qu'il y ait vraiment présence d'œufs de fourmis là-dedans (et encore, ça reste à prouver...), imaginons le nombre de colonies qu'il faudrait décimer pour obtenir, ne serait-ce qu'un pot!

Enfin... Ça fera toujours plaisir, comme cadeau de Noël, d'en offrir à un copain au système pileux très développé.