mercredi 1 septembre 2010

Je décide qui doit vivre ou mourir

Snif... J'ai vécu ma première noyade dans le pseudo-miellat, ce matin.

Je suis passée faire ma "ronde matinale" de ma colonie, et là, que "trouve-je"?
Une ouvrière engluée et recroquevillée dans une écuelle de miellat.

Quelle tristesse... Grosse déprime à l'horizon... Oh non... Ô rage, ô désespoir... Abrégez mes souffrances...
Comment se débarrasser de ce sentiment de culpabilité, suite à la mort d'une petite fourmi?
Bon, ok. Ce n'est qu'une petite fourmi! Il n'empêche que, quand on poirote un mois pour en voir passer une du statut d'œuf au statut de fourmi, et qu'en plus, elles ne sont encore qu'une vingtaine... T'as vite peur qu'elles crèvent toutes noyées!!!

Mais bon... celle-là, on ne la regrettera pas. Je suis sûre que c'est la simplette de la bande. Celle qui a passé 20 minutes à retrouver le chemin du nid, alors qu'il n'y a qu'un seul chemin à prendre. Celle qui a mis autant de temps à transporter une mite, qui s'est perdue avec et est passée quatre fois devant l'entrée du nid avant de repartir dans l'autre sens.Donc, ce qui me porte à croire que c'était la débile du groupe... La neuneu, quoi.

Enfin bref... Qui ne tente rien, n'a rien. J'ai tout de même posé cette pauvre niaise sur du papier absorbant, au cas où... (voir mon article Il faut que tu respires) Je la laisse comme ça, puis je file dans la cuisine.
Je reviens deux minutes après, et là, que vois-je?

Le miracle s'est accomplit. La fourmi a ressuscité. Elle s'est désengluée et est repartie.

Bonne nouvelle alors...

Serais-je une Déesse?

Petite photo d'une ouvrière qui se balade à côté d'une carcasse de mouche.